Chère rivière qui m'a vu naître,
Témoin silencieux de mes premiers pas,
Je te chante aujourd'hui, ô maître,
Dans ce poème épistolaire, hélas.
À tes rives, j'ai grandi, j'ai joué,
Tes eaux fraîches m'ont bercé, apaisé.
J'ai nagé dans tes flots, insouciant,
Sous le ciel bleu, dansant, chantant.
Mais aujourd'hui, en revenant vers toi,
Mon cœur saigne, ma voix se noie.
Où est donc partie ta pureté,
Ta clarté, ta beauté, ô rivière aimée ?
Je n'ai trouvé que détritus, immondices,
Des sacs plastiques, des déchets propices
À t'étouffer, à te souiller, à te tuer,
Ô rivière, comment te réveiller ?
Pourquoi ce fléau, cette déchéance,
Pourquoi cette indifférence, cette errance ?
Le monde a oublié ta sainteté,
Il t'a transformée en un lieu dévasté.
Je pleure pour toi, ô rivière chérie,
Je crie pour toi, mon cri dans l'infini.
Que chacun prenne conscience, se lève,
Pour que ta grâce retrouve son rêve.
Nettoyons tes eaux, préservons ta vie,
Réparons nos torts, œuvrons pour l'harmonie.
Que ton cours redevienne un hymne sacré,
Que l'amour pour toi soit éternellement préservé.
Gnimpo Bienvenu N'KOUE
Témoin silencieux de mes premiers pas,
Je te chante aujourd'hui, ô maître,
Dans ce poème épistolaire, hélas.
À tes rives, j'ai grandi, j'ai joué,
Tes eaux fraîches m'ont bercé, apaisé.
J'ai nagé dans tes flots, insouciant,
Sous le ciel bleu, dansant, chantant.
Mais aujourd'hui, en revenant vers toi,
Mon cœur saigne, ma voix se noie.
Où est donc partie ta pureté,
Ta clarté, ta beauté, ô rivière aimée ?
Je n'ai trouvé que détritus, immondices,
Des sacs plastiques, des déchets propices
À t'étouffer, à te souiller, à te tuer,
Ô rivière, comment te réveiller ?
Pourquoi ce fléau, cette déchéance,
Pourquoi cette indifférence, cette errance ?
Le monde a oublié ta sainteté,
Il t'a transformée en un lieu dévasté.
Je pleure pour toi, ô rivière chérie,
Je crie pour toi, mon cri dans l'infini.
Que chacun prenne conscience, se lève,
Pour que ta grâce retrouve son rêve.
Nettoyons tes eaux, préservons ta vie,
Réparons nos torts, œuvrons pour l'harmonie.
Que ton cours redevienne un hymne sacré,
Que l'amour pour toi soit éternellement préservé.
Gnimpo Bienvenu N'KOUE
1 Comments
Ce poème me rappelle ma tendre enfance. Ces mots remuent mes souvenirs. Si seulement je pouvais revivre ces moments dans cette rivière, à ces bordures, si seulement je pouvais ressentir sa fraîcheur, son onction. Mais, aujourd'hui, je pleure ma rivière.
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